Citadelles peut se résumer ainsi. Replongez au Moyen Age, dans les villes en plein développement et montrez aux autres qui sera le meilleur bâtisseur !
Il s’agit d’un jeu de cartes. Vous devez bâtir votre cité idéale. Basique quoi !
Mais ! Parce qu’il y a toujours un ”mais”…. Au nom de qui vos chers esclaves euh travailleurs vont-ils ériger la plus belle ville du monde ?
Dans sa version basique, chaque joueur choisit un personnage. Serez-vous le Roi sa majesté, ou un vil voleur ? Ou pourquoi pas rentrer dans les Ordres et devenir évêque ? Chaque personnage possède ses atouts propres, sachez les utiliser ! L’originalité de ce jeu repose sur le fait que le joueur 1 a le choix entre la totalité des personnages alors que le dernier doit se contenter des restes.
Mais on blablate et on avance pas !
Après avoir choisi son personnage, les hostilités commencent. Et c’est chacun pour soi (en théorie…).
Et le jeu commence….
Maintenant que chacun a choisi son personnage, vous vous retrouvez avec quatre cartes « bâtiment » ou « quartier », le choix du nom dépend surtout de l’alignement des lunes de Saturne….. Et deux pièces d’or ! Ouais, je sais, c’est pas les mines du Roi Salomon, disons que ça représente dix milles Louis d’or…. Ah, ça en jette plus là hein !
Celui qui a distribué devient le joueur 1 pour un tour au moins. Sentez vous important ! Il détient la carte « couronne » qui indique que c’est lui qui va annoncer les joueurs. Comment ? En suivant l’ordre inscrit sur les petits rappels. L’assassin, puis le voleur etc jusqu’au condotierre.
L’assassin est appelé. Il dit un truc du genre « C’est moi » ou tout autre action pour signaler que c’est lui l’assassin. Poignarder son voisin est un bon indice, mais c’est un peu excessif….
Il peut alors avoir le choix entre deux actions. Pas une ! DEUX ! Eh ouais.
Il a le droit de prendre deux Louis d’or OU de piocher deux cartes mais il n’en garde qu’une.
Puis il choisit sur qui il va se défouler, car c’est sa capacité : tuer quelqu’un qui passera son tour. Il annonce par exemple « Je tue le Marchand ». Surtout, la cible ne doit pas jeter ses cartes en disant « Purée, pourquoi moi ?! », parce qu’il est mort, d’une, et que ça casse un peu le suspens !
Puis, si vous êtes assez riche, vous pouvez bâtir des tavernes ou autres églises…. Un quartier par tour. La somme à payer est indiquée sur la carte. Chacune de ces actions peut être effectuée dans l’ordre qui vous sied le plus.
Et voilà, on passe au suivant et on recommence !
Une fois que tout le monde a joué….. On récupère les cartes personnages, on les donne au Roi de la manche précédente, il devient le joueur 1 pour le tour. Et c’est reparti !
Conditions de victoire.
Comment on gagne ? En fonction du nombre de joueurs, le jeu s’arrête quand un joueur a bâti 5, 6 ou 7 bâtiments.
Puis on procède au comptage des points par carte. Une carte qui a coûté 5 pièces à la construction rapporte 5 points. Celui qui a le plus de points, même s’il n’a pas le nombre de bâtiments requis, est déclaré vainqueur.
Avis personnel :
Nous voici avec un jeu simple, amusant et facile à comprendre. On ne se lasse pas de rejouer encore et encore. Pour initier les jeunes, ou les nouveaux qui ne connaissent rien aux jeux de sociétés, Citadelles est parfait.
Je mets un bémol sur l’extension. Certes, elle est incluse, mais elle ne rajoute pas assez de quartiers à mon goût.
En bref :
Type de jeu : Cartes
Facultés sollicités : Hasard / Réflexion
Durée de la partie : Jusqu’à deux heures si vous découvrez, une heure pour les habitués environ.
Prix : 3/5
Hasard : 3/5
Réflexion : 3/5
Durée : 2/5
Ambiance : 4/5
Design : 3/5
Difficulté : 1/5
Bluff : 1/5
Diplomatie : 1/5
Rejouabilité : 4/5